samedi 8 décembre 2007
Nouvelle Gare St Charles
Les travaux de la Gare St Charles sont enfin finis. L'inauguration aura lieu lundi 10 décembre. Enfin est terminée la phase qui concerne le bati lui-même, à savoir la gare SNCF et la gare routière. Comme me le faisait remarquer un parisien de passage récemment « ça fait 10 ans que je viens à Marseille et cette p… de gare St Charles est toujours en travaux. »
Le chantier, articulation principale de la rénovation du quartier « Gare St Charles – Fac St Jérôme – Porte d’aix » a pris du retard et a généré des surcoûts importants. C’est une phase importante du projet Euroméditerranée dont les Marseillais commencent à voir les effets.
Donc, qu’est ce que ça donne cette rénovation de la gare St Charles ?
Bon déjà une belle gare routière, aérienne, avec une distribution des bus en étoile du plus bel effet. Une gare SNCF plus lumineuse, les magasins en fond de gare et le Mc Do ont laissé la place à une belle verrière ajourée d’où on devine la cité. Les kiosques à journaux en plein milieu de la salle des pas perdus ne sont quant à eux pas franchement une réussite, bouchant littéralement l’accès aux quais et générant une sacrée pagaille quand un tgv plein de blancs becs débarquent de Paris, ou l’inverse quand ils repartent …
Un autre truc complètement raté ; la station de taxi, bunkérisée en sous-sol… D’autant plus idiot que la sortie de la Gare sur la butte St Charles est magnifique, l’attente dans l’ancienne station (en haut, à l’air avec une belle vue) était un vrai moment de plaisir, égayée de la légendaire gouaille de nos taxis. Enfin un projet typiquement marseillais finalement, bien mais pas top.
Espérons simplement que type d’absurdités ne soit pas la règle pourle projet Euroméditerranée, dont la ville a un besoin vital.
vendredi 7 décembre 2007
Manif Medef FO CGT !
Paru dans les echos le 07/12/07
Union sacrée à Marseille contre une pagnolade administrative
Ce matin, à Marseille, ce n'est pas la sardine qui va boucher le port, mais une manifestation commune Medef-FO-CGT. Programmée pour 10 heures, elle va bloquer la circulation sur l'autoroute A50 entre Aubagne et Marseille. Mais qu'est-ce qui peut bien motiver cette union improbable ? Quels intérêts communs se sont brusquement agglomérés derrière cette banderole unitaire et autour d'une action qu'en d'autres lieux le Medef aurait volontiers qualifiée d'« opération de voyous » ?
Cette union sacrée contre nature, c'est l'administration française dans tout ce qu'elle peut avoir d'ubuesque qui est parvenue à la susciter. Responsable du courroux, la Direction départementale de l'équipement (DDE), qui gère le dossier de réalisation du périphérique de Marseille, la rocade L2, et de sa jonction avec l'autoroute A50 au carrefour Florian. « Dans le cadre des travaux de ce carrefour, la DDE a fermé l'accès à la rue sur laquelle nous sommes implantés, ce qui contraint nos clients et fournisseurs à un détour de plus de 2 kilomètres », s'insurge Jean-Charles Charmet, patron de la société Cabus et Raulot, grossiste en matériel électrique, qui emploie 70 salariés sur place. Pour lui, c'est clair, cette difficulté d'accès lui fait perdre des clients - essentiellement des artisans - au profit de concurrents mieux placés. D'autres entreprises du quartier souffrent pareillement. « On m'avait promis une réouverture de l'accès cette année, mais le nouveau responsable ne veut pas en entendre parler », poursuit le dirigeant, qui s'en est ouvert à ses pairs du Medef, mais aussi à ses représentants du personnel, auxquels il a annoncé que la baisse d'activité ne lui permettait plus de recruter comme prévu. « Nous avons écrit à la mairie, au conseil général et à la DDE, sans réponse pendant un an. D'où notre proposition au patronat de faire une manifestation commune pour dénoncer des décisions sans aucune concertation avec le milieu économique », explique le responsable départemental de FO, très en colère. « C'est une manifestation citoyenne », s'empresse-t-on de préciser au Medef local, où l'on assure qu'il n'est pas question « de prendre les gens en otage et de les empêcher d'aller travailler ». Le blocage du carrefour est prévu à 10 heures, après le rush matinal, avec patrons, clients et salariés au coude-à-coude.
BRIGITTE CHALLIOL (à Marseille)
samedi 1 décembre 2007
Géolide, traitement des eaux exemplaire
Et pourtant il s'agit rine moins que du plus moderne et écologique complexe de traitement des eaux usées d'Europe, voire du monde. Un fait notable et un projet à la hauteur de la deuxième ville de france.
Un article trouvé sur : www.actualites-news-environnement.com
Géolide, le traitement des eaux usées de Marseille respectant l’environnement
Géolide, le nouveau complexe de traitement des eaux usées de Marseille dans les Bouches-du-Rhône a été réalisé en faveur d’une protection durable de l’environnement. Avec 17 000 hectares desservis et près d’un million d’habitants, le réseau d’assainissement de la métropole marseillaise est l’un des plus importants de France.
Géolide c’est trois sites de traitement interconnectées et complémentaires :
- Une usine de traitement des boues dont la rénovation s’achève (ancienne carrière de la Cayolle),
- Une usine de traitement physico-chimique des eaux, construite en 1987 (sous le stade Delort), qui élimine les matières en suspension présentes dans l’eau usée
- Une usine de traitement biologique des eaux, en fin de construction (sous l’esplanade Ganay), dédiée principalement aux pollutions solubles mais également aux matières en suspension résiduelles et aux détergents.
Géolide : objectif « zéro nuisance » :
Mis en service en 2008, Géolide constituera la plus grande usine enterrée de traitement des eaux usées du monde (30 000 m2) et sera amenée à traiter 90 millions de m3 d’eau usée par an. Son fonctionnement s’inscrit dans une démarche durable de préservation des eaux de baignade et des fonds marins des Calanques de Marseille, et apporte la garantie de niveaux de rejet mieux adaptés à la faune et à la flore sous-marines de Méditerranée.
Conçu avec les meilleures techniques épuratoires du moment, ce complexe est aussi fondé sur un respect total et durable de l’environnement local. Géolide respectera l’objectif zéro nuisance visuelle, sonore et olfactive.
Ce chantier phare a été confié par la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole au groupement d’entreprises Géolide, piloté par OTV France Sud (Groupe Veolia), et composé de neuf partenaires régionaux aux solides références.
Premier pilier du nouveau complexe Géolide, la station de traitement des boues de Marseille vient d’achever son lifting. Implantée à Sormiou, sur une ancienne carrière désaffectée, cette usine des boues constitue une réhabilitation de cette zone de Calanques classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Géolide est aussi un véritable exemple tant par sa phase chantier - respect des critères Natura 2000 pour la faune et la flore présentes sur le site – que par celle de l’exploitation, avec un retraitement complet des eaux, la production d’énergie et la mise en oeuvre d’un séchage des boues particulièrement performant. Initialement construite en 1987, cette usine de traitement des boues voit aujourd’hui son processus de traitement significativement optimisé par : 4 centrifugeuses entièrement automatisées permettant une déshydratation maximale des boues ; un procédé de séchage ultra-performant installé pour réduire davantage les volumes de matières traitées à évacuer et « hygiéniser » les boues ; une canalisation de 6 km permettant d’acheminer, pour traitement, le rejet des eaux usées vers l’usine de traitement des eaux.
Les travaux du complexe Géolide s’inscrivent dans un vaste programme de mise aux normes européennes engagé par Marseille Provence Métropole en charge de la collecte et du traitement des eaux usées des 18 communes de son territoire. C’est ainsi que plusieurs stations de traitement des eaux usées, comme celles de Châteauneuf-les-Martigues, Marignane, Sausset-les-Pins/Carry-le-Rouet, de La Ciotat/Ceyreste, de Cassis, et de Marseille, à laquelle seize communes sont raccordées, ont été réalisées ou modernisées.